~ Les Secrets de Beaucaire ~
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 Marie Leguerec [Validée]

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2 participants
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Marie Leguerec
~ Joueur ~
Marie Leguerec


Féminin Nombre de messages : 43
Age : 43
Statut Social : Ancienne Domestique
Age : 21 ans (117 ans)
Pouvoirs : Aura de givre, Matérialisation des peurs profondes.
Date d'inscription : 09/06/2006

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MessageSujet: Marie Leguerec [Validée]   Marie Leguerec [Validée] Iconminitimess5Dim 27 Aoû - 23:12

MARIE LEGUEREC




Nom:
Leguerec


Prénom:
Marie


Age:
Tout juste 21 ans lors de sa mort. (Née le 31 Octobre 1771, morte le 16 Novembre 1792). Cela fait maintenant 97 ans qu’elle a franchi le pont du château pour la première fois et un peu plus de 96 qu’elle y est enfermée entant que fantôme.


Statut Physique (humain ou fantôme):
Fantôme


Statut Social (domestique, membre de la famille, ami de la famille, client de l'hôtel...):
Ancienne Domestique du château.


Description physique:
D’aspect frêle et fragile de son vivant, Marie était au mieux un peu pâlichonne lors de ses bons et avait déjà l’air de ce qu’elle deviendrait plus tard lors de ses mauvais jours. Ses cheveux sont longs, presque noirs et lui descendent jusqu’à la taille. Lors de son vivant, elle les portait presque toujours tressés autour de la tête, mais dans on état de fantôme, elle les porte souvent à moitié défait, comme le soir de sa mort. Vu son statut de fantôme, ses grands yeux sombres, qui semblaient déjà démesurés lors de son vivant, donnent maintenant l’impression d’être complètement vides – sans fond, en quelque sorte.

Déjà pâle de son vivant, Marie est devenue blême, parfois même carrément translucide. Ses yeux et ses cheveux sombres forment un contraste frappant avec son teint cadavérique.
Très fine, presque trop, Marie porte les vêtements désormais démodés qu’elle avait sur elle le soir de sa mort, soit un corselet simple sur un chemisier de lin blanc aux manches trois quart et deux ambles jupes brunes partiellement recouvertes d’un tablier.
Lorsqu’elle apparaît sous son aspect de cadavre, ses vêtements sont partiellement maculés de boue et de tâches de sang, tandis que sa tête et son bras gauche forment un angle étrange avec le reste de son corps, rappelant qu’elle est morte la nuque brisée. C’est avant tout lorsqu’elle pense à cette soirée-là qu’elle prend l’aspect du cadavre qu’elle est depuis bientôt 100 ans.


Caractère:
Éduquée pour être timide et effacée en toute circonstance, Marie ne parlait que très peu de son vivant, trait de caractère qui n’a pas vraiment changé par la suite. D’une manière générale, Mairie était une jeune femme effacée, qui faisait le travail qu’on lui confiait de son mieux et qui ne demandait rien à personne. Quelques mots gentils échangés avec l’une ou l’autre de ses consoeurs ou avec le vieil intendant lui suffisaient amplement. Durant son existence de fantôme, Marie a conservé cette manière d’être solitaire et n’a que très peu de contact avec les autres esprits, même si elle en apprécie certains et ne supporterait pas de ne plus les voir du tout.

Alors que, vivante, elle était consciente de son rang social inférieur et baissait donc les yeux devant plus haut placé qu’elle, son respect pour l’échelle sociale s’est envolé avec son dernier souffle de vie. Alors qu’elle était encore domestique au château, elle se contentait de secouer intérieurement la tête face aux caprices des nobles propriétaires et de se dire que, décidemment, ces godeluraux étaient tous les mêmes, mais ne donnait jamais son avis à voix haute.
Une fois morte, Marie ne voit pas pourquoi elle continuerait de garder son avis pour soi, si bien qu’elle affiche désormais sa haine de la classe dirigeante au grand jour et s’attaque en priorité à eux lorsque l’occasion se présente. Encore plus que les femmes fardées, capricieuses et imbues d’elles-mêmes, Marie déteste les jeunes hommes arrogants et fervents trousseurs de servantes. Face à ce genre de jeune coq, ses mauvais tours peuvent se transformer en véritable agressivité.

Depuis des années, Marie a perdu tout sentiment de bonheur et se demande pourquoi le sort semble s’acharner sur elle. Si sa vie était bien loin d’être gaie, la mort est encore bien pire. La fameuse phrase que l’espoir meurt en dernier la fait bien rire, car elle a pu en tester la pertinence par elle-même.


Pouvoirs:
En plus des pouvoirs propres à son état (matérialisation, dématérialisation, déplacement d’objets et émission d’une aura de froid), Marie a développé les pouvoirs suivants:

- Aura de givre:
En mourrant, Marie a ressentit une impression de froid qu’elle n’avait encore jamais connue auparavant et, consciente de son état de morte, elle est capable de condenser le froid qu’elle ressent et de la transmettre à une personne ou un objet.
C’est le pouvoir que Marie maîtrise le mieux, car c’est celui qui traduit au mieux comment elle se sent en permanence depuis sa mort.

- Matérialisation des peurs profondes:
Ce pouvoir traduit le mieux le côté revanchard et méchant de Marie. Au fil des ans, son désespoir s’est peu à peu transformé en colère, qu’elle dirige contre certaines personnes en particulier, comme de jeunes vantards blasés qui lui rappellent celui qui jadis lui fit croire qu’elle allait être aimée pour ce qu’elle était. Ce qu’elle aime, c’est de faire descendre de genre de personnage de leur piédestal en les mettant en face de leur peur la plus profonde.


Histoire:
Marie Leguerec est née le 31 Octobre 1771 dans un petit village côtier au nord de la Bretagne. Issue d’une famille de pêcheurs avec 5 enfants, elle a appris très tôt à travailler et à mettre son labeur au service de la communauté. Lorsqu’elle eut 7 ans, son père fit naufrage avec son bateau de pêche et ne revint jamais à bon port. Seule avec ses enfants, dont un bébé de deux ans, la mère de Marie du lutter comme une furie pour la survie de sa famille mais, malgré tout ce qu’elle entrepris, la jeune femme ne parvint jamais à joindre les deux bouts et succomba deux ans après son mari.
Après la mort de leur mère, les 5 enfants furent élevés par le grand-père, vieux marin bourru qui leur racontait des histoires d’épouvantes le soir devant le feu. Marie étant l’aînée des filles, elle dut rapidement apprendre à s’occuper de ses jeunes frères et soeurs, pendant que son grand-père apprenait les bases du métier de marin à son grand frère Louis. Étant donné que Marie du soudainement prendre la place de sa mère, elle n’eut plus le temps de courir chez le curé deux fois par semaine afin de poursuivre l’apprentissage de la lecture, devant faire face à des choses plus directement importantes que les lettres. Ainsi, pour le restant de ses jours, Marie saura à peine lire et n’écrira jamais rien d’autre que son propre nom, ce qui restera son plus grand complexe.

Lorsque Louis, le frère aîné de Marie, fut âgé de 19 ans, il décida de s’enrôler comme mercenaire pour faire face aux révolutionnaires qui menaçaient de précipiter Paris dans le chaos, tout cela au grand drame de son grand-père, qui nourrissait une haine farouche des soldats. Dépourvu de l’argent ramené par l’aîné, la petite famille traversa une seconde période très difficile, car le grand-père se faisait trop vieux pour travailler, tandis que les trois derniers nés étaient encore trop jeunes.
Lorsque la situation devint trop précaire, on décida d’envoyer la fille aînée hors de la maison, histoire de gagner un peu d’argent. Marie, alors âgée de 15 ans, fut envoyée à Lorient, où elle fut engagée comme domestique dans la propriété d’une famille aisée. Travailleuse et assidue, elle se fit rapidement une place et pu envoyer de l’argent à sa famille, mais lorsqu’un jour, la demoiselle de la maison l’accusa injustement de vol pour cacher son propre larcin, Marie fut aussitôt renvoyée, alors qu’elle continuait à plaider son innocence. Cette aventure laissa à Marie un goût amer et une grande méfiance envers les nobles. La jeune fille, désormais sans emploi, rentra donc dans son village et tenta bien que mal de joindre les deux bouts en raccommodant des filets de pêche. Le même hiver, elle attrapa une pneumonie à laquelle elle ne survécu que par miracle, gardant pourtant un visage très pâle et une toux raque, caractéristique des malades, qui la secouait encore bien des années plus tard durant les périodes les plus froides de l’année.

Une fois remise de sa pneumonie, Marie passa quatre ans à la maison, prenant soin de ses jeunes frères et soeurs et de son vieux grand-père mais lorsque, au début de la 5ème année, l’argent finit encore par manquer cruellement, elle du repartir à la recherche d’un travail qui payait mieux que le raccommodage de filets et le rempaillement de chaises. Aussi, elle fut soulagée de recevoir rapidement une réponse positive d’un château dans le Sud-Ouest du pays, ou elle se rendit avec ses maigres bagages.

Avec son sens du travail assidu, Marie se fit rapidement une place au château. Elle savait bien que la bâtisse était réputée comme étant hantée, et elle y croyait dur comme fer, malgré les mises en garde du curé de ne pas croire à ce genre de sornettes. Les histoires qui avaient bercés son enfance refirent rapidement surface, si bien que la jeune femme fut à peine surprise lorsqu’elle croisa un premier revenant lors d’une nuit de travail. Petit à petit, elle noua des liens avec certains des esprits du château, leur promettant de faire tout son possible pour leur venir en aide.
Or, les fantômes n’étaient pas les seuls avec qui Marie noua des liens, car elle tomba éperdument amoureuse d’un jeune noble parisien, ami du propriétaire, qui avait pris la décision de fuir la révolution et de s’installer à la campagne en attendant que les émeutes cessent. En la personne de cet homme, Marie croyait enfin avoir trouvé celui qui était différent, qui comprenait la vie quelle menait et qui partagerait ses peines. Après avoir fait la cour à la jeune et naïve domestique, le jeune homme obtint finalement ce qu’il voulait d’elle et en fit sa maîtresse.
Le 1er Novembre 1781, Marie fut pris d’un malaise dans la lingerie et comprit rapidement qu’elle était enceinte. Elle courut en faire part à son amant, certaine qu’il allait l’épouser et la sortir une fois pour tout de la misère. Ce fut la désillusion lorsque le jeune homme lui fit comprendre qu’il n’accepterait jamais de reconnaître ce bâtard et que, après tout, la petite traînée de domestique qu’elle était avait certainement déjà couché avec la moitié du château et cherchait uniquement un niais à qui refiler son bâtard.

Durant des jours, Marie ne lâcha pas un seul mot, encore trop choquée par ce qu’elle venait d’entendre. Ayant peur de la réaction du châtelain face à un ventre trop rond, Marie ne savait plus quoi faire, mais elle décida pourtant de chercher rapidement une solution. Elle alla dicter une lettre qu’elle fit parvenir à son frère, dans laquelle elle le suppliait de venir la chercher et de la ramener dans son village. La réponse de Louis arriva quelques jours plus tard. Dans sa lettre, son grand frère lui disait de ne pas s’inquiéter, qu’il allait passer dans la région avec son bataillon et qu’il allait tout arranger. Lors des jours qui suivirent, Marie passa chaque minute de temps libre à la fenêtre la tour de guet, attendant l’arrivée du bataillon de révolutionnaires mené par Louis.
Le matin du 16 Novembre, elle reçu la nouvelle du décès de son frère, qui avait succombé lors d’une émeute de Girondins. Le premier réflexe de Marie fut de diriger sa colère contre la première châtelaine Clémence de Faussigny, qui hantait encore le château alors que Louis, lui, ne reviendrait pas lui prêter main forte depuis l’au-delà. Prise de colère, Marie tenta de détruire la Roseraie de la châtelaine, mais elle en fut empêchée par l’intendant. Son renvoi étant désormais une chose quasi certaine, Marie alla voir une dernière fois son amant, pour le supplier de l’emmener avec lui, même si ce n’était pas entant qu’épouse, mais seulement entant que domestique. Le jeune homme se mit en colère et lui fit comprendre qu’il ne ferait rien, ni pour elle, ni pour le bâtard qu’elle portait, et la recommanda au diable.
Lorsque Marie sortit de la chambre du jeune homme, elle était blême, mais étonnamment calme. En passant dans le couloir, elle croisa l’intendant, qu’elle salua aimablement avant de monter à l’étage. Dix minutes plus tard, Marie Leguerec s’écrasa au pied de la muraille après s’être jetée par la fenêtre de la tour de guet.

Entant que suicidée, Marie n’eut pas droit à une tombe en terre consacrée. Elle fut donc enterrée en toute hâte tout au fond du grand parc. Seul l’intendant, qui avait eu une certaine sympathie pour la jeune domestique, osa braver l’interdit de l’église et fit poser une petite pierre tombale sur laquelle était inscrit le prénom de la jeune femme.

*


Tel ne fut pas l’étonnement de Marie lorsqu’elle se retrouva soudain dans le château. Prise de panique, elle voulu ouvrir une porte, mais constata avec effroi que sa main passait à travers la poignée…et c’est alors qu’elle compris que le château contait désormais un nouveau fantôme.

*


Au fil des ans, Marie a abandonné tout espoir de s’en sortir toute seule. De temps en temps, elle échange quelques mots avec d’autres esprits, mais le fait de parler avec un compagnon d’infortune la déprime encore plus. Sa haine envers celle à qui la faute revient, soit la première châtelaine Clémence de Faussigny, n’a fait qu’augmenter au cours des ans. La plupart du temps, Marie s’efforce de l’ignorer, mais lorsqu’elle la croise dans un couloir ou dans une salle, elle ne rate aucune occasion de lui faire d’amères reproches.

Complètement désorientée au début, Marie a désormais pris ses habitudes. Chaque fois que les nouveaux propriétaires bougent un meuble ou un objet, ils le retrouvent à sa place d’origine le lendemain matin, car l’ancienne domestique ne supporte pas le changement. De plus, les gens qui occupaient la chambre qui fut autrefois la mansarde de Marie se sont plaints du fait que les rideaux y étaient toujours tirés, peu importe combien de fois ils tentaient de les ouvrir.
Lorsque Marie ne s’occupe pas à remettre les choses à leur ancienne place, elle est souvent assise à la fenêtre de la tour de guet et regarde fixement la route, attendant toujours et encore un bataillon qui ne viendra jamais…

*


Dernière édition par le Lun 28 Aoû - 11:55, édité 3 fois
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Clémence de Faussigny
~ Fondatrice ~
Clémence de Faussigny


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Date d'inscription : 19/05/2006

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MessageSujet: Re: Marie Leguerec [Validée]   Marie Leguerec [Validée] Iconminitimess5Dim 27 Aoû - 23:18

Très belle biographie Marie. Je te valide avec plaisir. Rebienvenue parmis nous en tant que fantôme ! Bon jeu a toi !
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