Nuit mouvementée

Invité

[i]James sortit de son bureau et gagna sa chambre, non sans jeter de fréquents coups d'oeil autour de lui.

Le portier à l'entrée le salua mais c'est à peine s'il lui répondit, alors que d'habitude, il ne manquait pas de le faire.

A sa mine, le portier comprendrait peut-être qu'il était juste fatigué, mais peut-être penserait-il autre chose ?
Difficile à dire.

Dans tous les cas, lorsqu'il parvint dans sa chambre, il poussa un léger soupir en s'adossant à la porte.

Que pensez de tout ceci ?
Clémence de Faussigny lui était apparue comme il voyait ce rideau, là, et lui avait parlé.
Elle s'estimait être encore la propriétaire de ce château et, pour la première fois, le doute s'insinua en James. Et si elle faisait fuir tous les clients ? Son père, bien que très riche, avait investi beaucoup d'argent et il n'était pas question de tout revendre.
Peut-être devrait-il se concilier ses bonnes grâces et faire en sorte qu'elle laisse tout le monde en paix ? Et puis, que faire s'il y en avait d'autres ?

Il alla s'allonger sur son lit et ferma les yeux.

Dès demain, il allait parcourir la bibliothèque et s'intéresser de près à ses fantômes. Peut-être un bon exorcisme ? Y avait-il un prêtre au village, un peu plus loin ?

Il réfléchit à tout cela et, sans s'en rendre compte, s'endormit, encore tout habillé.

Clémence s'introduit dans la chambre dans une fumée eparse. Il fallait qu'elle sache si elle pouvait faire confiance a ce nouvel intrus pour respecter la memoire des morts de ces lieux. Elle s'approcha de lui et se materialisa totalement. Elle le regarda longuement profiter de son sommeil. Il etait si beau... Elle tendit alors sa main vers la peau nue de son cou et la caressa doucement. Sa main etait chaude et douce. Elle arreta son geste quand elle le sentit bouger, et s'ecarta. Elle attendit alors, droite comme un I qu'il emmerge des bras de Morphée.

Invité

James s'était endormi tout habillé et il fit des rêves étranges mais dont il ne garda aucun souvenir.

Lorsqu'il sentit une main sur son visage, il cru encore à un rêve, même si ce dernier semblait bien réel.
Il bougea légèrement et perçut un autre petit bruit, comme un frôlement de dentelle.
Bizarre dans un rêve, songea-t-il.

Finalement, sa conscience revint le tourmenter, lui disant que quelque chose ne tournait pas rond.
Du coup, presque machinalement, ses yeux s'ouvrirent, même s'il mit un moment à comprendre ce qu'il voyait.

Il y avait une femme près de lui, une femme très belle dont il avait un vague souvenir.
Il interrogea sa mémoire.

Puis, il ouvrit les yeux en grand lorsqu'il mit un nom sur ce visage.

"Clémence" s'exclama-t-il en se redressant brusquement.
Le fait que la pièce soit plongée dans une semi obscurité à cause de la lune ne l'aidait pas vraiment.

"Vous êtes dans ma chambre ! Que voulez-vous donc ?!"

Il se rendait compte qu'il parlait un peu trop vite, avec trop de peur contenue, mais c'était plus fort que lui.

Clémence revint vers lui d'un pas tres lent, afin de ne pas trop le brusquer. Malgré sa colere de voir des intrus dans sa demeure, elle n'en demeurait pas moins subjuguer par le charme de ses hotes indesirable. Son visage pris une expression neutre, sans montrer ni colere ni joie.

Je suis ici pour voir si je peux vous faire confiance. Je vous observe souvent. J'aimerais voir si nous pouvons trouver une solution pour pouvoir cohabiter en paix, fantomes et humains. Les esprits sont susceptibles vous savez, surtout quand des inconnus deplacent leurs affaires.

Invité

Il se redressa dans son lit, frottant ses yeux pour en chasser les dernières traces de sommeil.

"A votre époque, les gens entraient-ils dans les chambres sans se faire annoncer ?"

Il ne voulait pas la froisser mais elle avait décidément l'art et la manière de le surprendre, ce qu'il appréciait moyennement.

"Si vous voulez que l'on s'entende bien, il va peut-être falloir respecter quelques règles, qu'en dites-vous ?"

Je le veux bien. Mais je vous rapelle qu'a mon epoque, et encore aujourd'hui, je suis maitresse de ce domaine, donc j'y agis comme bon me semble. Mais si vous etes trop pudique, je veux bien me soumettre a votre volonté et me presenter a des heures plus propices. Cependant, il me fallait une reponse a mes interrogations, cela ne pouvait pas attendre.

Son regard prit une lueur plus intense. Elle avait comme une forte envie de le toucher a present, comme s'il etait un aimant et elle un clou de fer.

Invité

Il hésita un peu.

"Maîtresse autrefois, je ne le conteste pas. Mais vous êtes décédée, je vous le rappelle. Le maître des lieux, c'est moi car j'ai acheté cette propriété. Si je le voulais, je pourrai la faire démollir.
Vous, si vous le voulez, vous pouvez nous menez la vie dure et faire fuir tous les clients.
Alors oui, je crois qu'il va falloir trouver un terrain d'entente, madame de Faussigny."

Je suis d'accord avec vous pour les deux dernieres phrases de votre discours. Pour le reste je craind que nous n'arrivions a une conciliation. Je souhaite que chaque année soit fêtés tous les morts qui sejournent entre ces murs. Ce serait une sorte de fete des morts. Je pense que ca calmera les esprits. Aussi je voudrais que vous tentiez de faire des recherches sur l'esotherisme et trouver des solutions pour nous envoyer dans l'au dela. Je ne peux pas quitter le domaine, comme mes congeneres, donc ce sera a vous qu'inconbera cette mission.

Invité

Il la regarda un moment, réfléchissant aux implications de ce qu'elle demandait.

"Très bien, admettons que j'accepte de faire des recherches pour vous. Etes-vous capable d'empêcher les autres fantômes d'intervenir dans notre vie et de me ruiner ? Surtout si je dois partir quelques temps pour trouver ce que je veux."

Il n'ajouta pas que, de toute façon, il comptait faire des recherches déjà. C'était la base de la négociation, laisser l'autre croire qu'on en savait plus sur lui.

N'oubliez pas que je suis maitresse en ces lieux. Tous les hotes fantomatiques de cette maison sont sous mon autorité et sous mon pouvoir exclusif.

Elle s'approcha de lui en souriant. Elle souleva ensuite son menton avec son index dans un geste qui se voulait langoureux.

Je vous apprecie James et je ne voudrais pas avoir a vous faire du mal un jour si je suis mecontente. Respectez nos accords et nous serons tous les deux satisfaits.

Invité

Il ne cilla pas devant son geste : contrairement à ce qu'il pensait, le corps de la dame n'était pas glacial, mais chaud, comme si elle était encore en vie.

Il se posait des questions à ce sujet, mais ce n'était pas le moment.

"Très bien. Je remplirai ma part du contrat. Je me renseignerai sur cette malédiction et je chercherai un moyen de la lever afin de vous libérer.
Mais vous devez me promettre, en échange, que mes clients seront laissés en paix.
Bien sûr, vous allez devoir m'en dire plus sur ce qui s'est passé autrefois. La raison de tout ceci."

Vous apprendrez que me faire confiance s'avere tres avantageux. Bien sur je vous direz tout ce que vous desirerez savoir sur mon passé et aussi sur les circonstances de la malediction. Cependant je vous demanderai de bien vouloir garder vos reflexions pour vous quant a ce que je vous apprendrez. J'ai deja bien assez de ma propre culpabilité. Je n'aurais pas besoin de vos remontrances.

Son regard se fit plus dur. La culpabilité la rongeait depuis qu'elle avait compris que son geste l'avait perdue a jamais ainsi que des innocents.

Invité

Ce fut lui qui la fixa un moment cette fois.

Quand il parla, sa voix était claire.

"Je me moque bien de ce qu'on a pu vous reprocher autrefois. Je ferai ce que je peux pour vous aider, rien de plus. Je ne porterai pas de jugement sur vos actes, ils sont trop vieux et vous avez dû changer depuis."

Vous me semblez bien ouvert monsieur. C'est une qualité que beaucoup de mes semblables ne partagent pas. Mais il faut dire que les moeurs etaient differents a leurs epoques respectives et qu'il sont tous issu d'une societe plus que strict. Bien je vais donc vous raconter mon histoire. Asseyez vous car je pense que mon recit va prendre un moment. Et je vous demanderez de ne pas m'interrompre durant mon recit. Si vous avez des questions attendez la fin d'accord ?

Invité

James se redressa encore un peu, dans ses habits froissés. Finalement, il était bien content de ne pas s'être déshabillé, il aurait eu l'impression qu'elle l'aurait fait exprès sinon.

Là, il avait le sentiment qu'elle voulait juste s'épencher, s'affranchir de son histoire.

Il hocha la tête et la regarda.

"Très bien, madame. Je vous écoute."

Il était tout à fait réveillé désormais et noterait mentalement tous les détails de son histoire.

Clémence prit place dans un fauteuil et commenca son recit :

L’inévitable arriva et la peste finit par atteindre les murailles du château, tuant d’abord un grand nombre de villageois, des domestiques et, pour finir, s’attaqua à la famille dirigeante elle-même. Un à un, les cousins, les frères, les neveux et les nièces de Clémence moururent et, même lorsque son mari fut atteint, la châtelaine s’en restait toujours fidèle a son poste. Ce fut seulement lorsqu’elle tomba malade à son tour qu’elle prit terriblement peur, car la maladie se propageait à toute vitesse, ternissant rapidement sa beauté et sa vigueur, la vouant à une mort certaine.
Bien décidée à assurer son role de maîtresse du château jusqu’au bout, Clémence pris alors les choses en main. Elle fit venir au château une vieille femme qui avait été accusée de sorcellerie et qui était l’une des rares survivantes du village. A deux genoux, la châtelaine supplia la vieille de l’aider à conserver sa beauté légendaire et sa vitalité que la maladie dévorait un peu plus chaque jour. Après avoir invoqué Lucifer en personne, la châtelaine le supplia de lui accorder l’éternité et lui offrit en échange sa demeure et tout ceux qui y expireraient leur dernier souffle de vie. Le pacte fut conclu, mais lorsque la peste continua de dévorer le corps de Clémence, la châtelaine fit revenir la vieille, qui força le malin à se montrer une seconde fois. Alors qu’elle se plaignait de son état, le diable se mit à rire, lui répondant qu’il lui avait bel et bien promis l’éternité…mais qu’il n’avait jamais dit qu’elle en jouirait encore dans cette vie-là. Clémence comprit alors qu’elle avait été trompée…trois jours plus tard, la peste l’emporta. On racontera plus tard au village que jamais on avait mis en terre un cadavre plus hideux. Sa tombe git desormais au cœur de la chapelle du château. C’est ainsi que la Duchesse Clémence de Faussigny devint le premier fantôme, car le diable avait tenu sa promesse, en lui offrant ainsi l’éternité dans la mort.
Lors des années qui suivirent, le château connu plusieurs autres propriétaires, mais la bâtisse semblait porter malchance à tous ceux qui y séjournait. Au fil des ans, le château fut le lieu d’un nombre élevé de morts suspectes, si bien que l’on raconta rapidement que l’imposant bâtisse était maudite. Plusieurs téméraires s’y etait aventuré, histoire d’impressionner leurs amis. On ne les avait jamais revu apres. L'épouse du dernier propriétaire perdit la raison et se noya dans le lac du domaine, suivie de près par son mari, le Vicomte Charles Montval, qui se suicida au moyen d'une arme à feu. Ce drame pronctuait d'une manière particulièrement épouvantable la longue série des malheurs qui avaient successivement frappés chacun des propriétaires. Plus personne ne douta à partir de cet événement que la bâtisse fut maudite et elle ne trouva plus aucun acheteur Petit à petit, le château tomba dans l’oubli. Il tomba presque en ruine jusqu’à ce que, un jour de Septembre 1888, une famille de riches industriels américains découvrit le château lors d’une promenade et décida aussitôt de l’acheter, histoire d’y élever leurs enfants. Les villageois tentèrent bien de les en dissuader, mais ces gens du nouveau monde croyaient avant tout en la modernité, la raison et à la vertu d’un grand bol d’air frais. Ignorant les mises en gardes de ces « paysans superstitieux », les nouveaux propriétaires s’installèrent rapidement dans la nouvelle demeure et les travaux de restauration commencèrent aussitôt. Le château retrouva alors un peu de son faste d’en temps, mais les ouvriers etaient rares vu le chantier qui leur etait proposé. Les Américains en firent leur demeure permanente, mais aussi, ils le transformerent en un ravissant hotel pour bourgeois fortunés. Les clients se font nombreux, avides d’experiences surnaturelles.
…Pourtant, au cours des siècles, ceux qui sont morts entre les murs de ce château sont venus grossir les rangs des fantômes. Emprisonnés dans la bâtisse, ils n’ont d’autre choix que de tourner en rond. Alors que certains feraient tout pour un peu de compagnie, un verre de Whisky ou une côtelette, d’autres se sont mis très en colère au fil des siècles et, dans leur jalousie aveugle, s’attaquent aux vivants. On ne sait pas ce qu’est devenu Clémence de Faussigny. Certains jurent l’avoir vu à la fenêtre de sa chambre, jeune femme magnifique, tout comme le montre sa statut ornant sa tombe dans la petite chapelle. D’autres, en revanche, parlent d’elle comme d’un horrible cadavre ambulant, rongé par la peste, qu’on aurait aperçu dans sa roseraie bien-aimée…

Voila c'etait terminé. Il savait tout.

Invité

James écouta tout cela d'une oreille plus qu'attentive.

A la fin du récit de Clémence, il demeura les yeux dans le vide, fixant son drap de lit un long moment.
Son esprit tournait à plein régime. Il analysait, comparait, segmentait les idées.

Puis, après plusieurs minutes d'un silence pesant, il releva les yeux vers elle, une étrange lueur brillant au fond, qui ne s'y trouvait pas avant.

"Merci d'avoir été aussi franche, madame. Je ferai ce que je pourrai pour vous aider, j'en fais le serment."

Je l'espere monsieur Mac Callum, autant pour vous que pour moi. J'espere seulement que je ne vous apparait pas encore plus antipathique et vile qu'auparavant. Je sais que j'ai fait beaucoup d'erreurs dans ma vie, mais le passé est le passé, je ne peux pas modifier ces evenements. La seule chose qui m'importe c'est l'avenir et ce qu'il peut me reserver : l'au-dela ou l'eternité en tant que fantome, avec la culpabilité qui y incombe.

Elle abaissa les yeux pour fixer son regard au sol. Elle etait au bord des larmes, malgré le fait qu'elle soit une femme habituellement froide et forte. Son recit avait ranimé des souvenirs douloureux qui pesaient sur son coeur comme autant de boulet au pied d'un bagnard.

Invité

James avala sa salive.
La détresse visible de l'ancienne propriétaire le touchait plus qu'il n'aurait voulu.

Instinctivement, il se pencha et caressa sa joue d'une main aussi douce qu'une plume.

"Cessez de vous mortifiez pour cette unique ereur.
500 ans d'expiation, c'est plus que suffisant, Clémence."

C'était la première fois qu'il utilisait son prénom première fois qu'il la touchait volontairement, sans que ce soit elle qui le fasse.

Etrangement, le baiser qu'elle lui avait donné tout à l'heure lui revint en mémoire mais il chassa ce souvenir rapidement.

Clémence etait prise entre deux sensations contradictoires. Elle se sentait comme happée par cette douceur qu'il manifestait. Elle aurait voulu se blottir contre lui, juste pour se dire qu'elle etait bien la, qu'elle existait meme dans son etat de fantome. Mais en meme temps, cela l'enervait car elle detestait montrer le moindre de ses sentiments. Toutes ces emotions passerent sur son visage sans meme qu'elle s'en rende compte. Elle decida de le laisser agir, voir jusqu'ou il irait. Elle ne voulait pas le brusquer et se brusquer elle meme. Sa main sur sa joue etait un bonheur qui lui avait tant manquer qu'elle avait maintenant du mal a croire a sa réalité.

Invité

James hésita un instant, puis retira sa main.

Il avait vu les émotions passées sur le visage de Clémence et ne savait quoi en penser. Est-ce qu'il était allé trop loin ? Est-ce qu'elle avait apprécié qu'il la touche ? C'était difficile à dire et il se serait coupé un bras plutôt que de poser la question.

"Pardonnez-moi, Clémence, je ne voulais pas vous brusquer."

Ce... N'est rien...

Elle baissa les yeux comme si ce qu'elle allait dire lui coutait enormement.

Je dois avouer que... J'ai aimé cela. Il y a bien longtemps que je n'avais ressentit le contact d'un vivant...

Elle detourna la tete, se leva et lui tourna le dos.

Excusez moi je n'aurais pas du dire ca. Oubliez ce que vous venez d'entendre...

Invité

Il eu le geste de la suivre mais resta sur place.

"Il va nous falloir apprendre à nous connaître tous deux, n'est-ce pas ? Vous, le fantôme qui ne se rappelle plus le contact des vivants ; moi, le vivant qui doit apprendre qu'un fantôme n'est pas forcément maléfique et qu'ils peuvent être... aussi vivants que lui."

Il secoua la tête et décida de se lever malgré tout.

Il s'approcha de Clémence.

"Comment faites-vous, madame, pour avoir la peau aussi douce et chaude ?"

Il leva de nouveau la main et la posa sur l'épaule de la jeune femme, sentant la chair frémir à son contact.
Doucement, il la retourna vers lui, voulant voir son visage.

"Dites-moi..."

Je...

Clemence n'en revenait pas. Elle d'habitude si froide, si distance, si maitresse d'elle-meme, ne savait pas ou se mettre. Elle etait génée et ne savait pas quoi faire a part se soumettre au bon vouloir de cet homme. Cette main si chaude, si agreable sur son epaule etait une pure benediction...

Je ne sais pas... C'est inerent a tous les fantomes... Mais etant la plus puissante, la materialisation dure un bon moment...

Elle hesita a dire ce qu'elle pensait a ce moment craignant qu'il ne l'abandonne. Mais cette main... Oh dieu cette main... Elle en voulait deja plus... Elle ferma les yeux et se risqua...

Je vous en prie ne retirez pas cette main cette fois-ci...

Invité

Il se sentit légèrement gêné. Désormais, il avait l'impression d'avoir face à lui une jeune femme totalement perdue, si vide que le simple contact d'une main la rendait fébrile.

Puis, il réfléchit, et se demanda comment il réagirait si, comme elle, il avait passé des siècles sans que personne ne le touche. Comment aurait-il réagit si les êtres qui peuplaient cet endroit le considérait comme la cause de leurs malheurs ?

James ne retira pas sa main.

De l'autre, il prit celle de Clémence, voulant lui apporter un peu de chaleur, ne craignant plus de se jeler en la touchant.
Amenant la main de Clémence à sa bouche, il en baisa la paume de deux courts baisers.

Puis, il la fixa.

"Vous devez être si forte pour avoir supporté autant de solitude aussi longtemps. Je ferai ce que je peux pour vous aider. Demandez-moi."

» Bonne Nuit Louisa