Nuit mouvementée

Pour l'instant... Je pense que... J'ai seulement besoin d'une presence vivante... La votre peut etre ?

Elle le regarda droit dans les yeux a ce moment. Son regard n'etait pas de glace mais au contraire de braise. Il sembla si tendre avec elle tout a coup. Elle avait terriblement envie d'y croire mais etait-ce bien vrai ? Ne se moquait-il pasd d'elle pour obtenir son approbation sur tout et son soutien aupres des fantomes. Elle eut soudain un petit instant de recul mais se laissa bien vite consummé par ses levres sur sa main.

S'il vous plait... Touchez moi encore... James...

Invité

Il en avait envie, bien entendu : c'était la plus belle femme qu'il avait jamais rencontré.
mais cette femme était morte.
Pourtant, sa peau était aussi chaude que la sienne. S'il ne l'avait pas vu traverser un mur plus tôt, il n'aurait pas cru qu'elle soit un fantôme.

Sa main, sous ses lèvres, était vivante : il pouvait presque sentir le sang battre le long de son poignet, mais c'était sans doute une illusion.

Elle semblait telement avide d'amour, de présence qu'il ne put refuser, même si l'idée de...

Il chassa l'idée qui lui venait en tête et il laissa ses lèvres remonter le long du poignet.

Sa main droite était toujours posée sur l'apule de Clémence mais elle glissa doucement sur son cou, caressant les courts cheveux de sa nuque.

Il ne savait pas jusqu'où il pouvait aller, alors il agissait doucement, afin de ne pas la brusquer.

Clémence se sentit revivre soudain tandis que ses mains et sa bouche parcourait doucement son corps offert aux caresses. Elle etait en manque d'affection deja bien avant sa mort. Son mari ne l'avait jamais appreciée ni meme aimé que ce soit comme personne autant que dans son role d'epouse. Elle en avait ete tres affectée. A tel point, qu'elle avait abandonné tout espoir de le reconquerir et s'etait jetée a corps perdu dans la gestion du domaine pendant que lui l'humiliait en prenant une nouvelle maitresse quasi chaque semaine. Maintenant elle voulait profiter. De plus cet homme etait si seduisant.

Continuez... James... Continuez...

Invité

A mesure qu'il s'approchait d'elle, il sentait même un léger parfum flotter à ses narines.
Quelque chose comme des roses, avec un arrière goût de... d'indéfinissable.

James avait déjà couché avec quelques femmes et il en avait côtoyé un plus grand nombre encore lors des soirées de son père.
Toutes avaient un parfum différent, un mélange étonnant entre le parfum chimique et celui de leur propre odeur corporelle.

Clémence dégageait un parfum réellement mystérieux.

James s'en gorgea comme un noyé aspire l'air pur.

Il se colla à elle désormais, lâchant sa main tandis que sa bouche venait remplacer sa paume sur son cou.
De ses mains, il toucha sa taille, la trouvant fine et il la serra encore plus.

"Etes-vous sûre, Clémence ? Cela ne va-t-il pas nous faire du mal ?"

Il redressa le visage et la fixa bien en face, ses lèvres presque contre les siennes.

Elle ferma les yeux et respirait a son tour son odeur profondemment masculine, un pur délice.

Comment quelque chose d'aussi beau, d'aussi doux et d'aussi agreable pourrait-il nous faire du mal ? Je vous en prie continuez, je n'en peux plus ... J'attends ces intants magiques depuis tellement de temps que me les retirer maintenant serait un veritable cataclysme.

Invité

Il demeura un instant sans bouger puis, doucement, il posa ses lèvres sur celles de Clémence. Il les laissa là, juste le temps que leurs lèvres se reconnaissent, puis il se retira doucement, la fixant de nouveau.

"J'ai très envie d'aller plus loin. Etes-vous sûre de vous ?"

Oui... Je crains de n'avoir jamais ete aussi sure de vouloir une chose de toute ma vie... Je vous en prie James... J'en ai tellement besoin... Ne me refusez pas ca...

Elle se colla un peu plus contre lui. Contre toute attente elle se comportait comme une jeune fille fragile et vulnérable. Plus rien a voir avec la deesse des glaces qu'il avait pu voir avant. Ce n'etait qu'un masque, une armure forgé par le temps et la douleur. Elle faisait aujourd'hui resortir une personne qui en avait assez de rester dans l'ombre. Elle voulait faire ressortir la femme qu'elle etait vraiment et s'offrir maintenant a lui.

Invité

Il la prit contre lui, entre ses bras, et aspira leparfum de sa cheveulure, tout en caressant doucement son dos.
"Clémence ? Pouvez-vous ... ? Enfin, je veux dire, pouvez-vous vous offrir à moi, ainsi que le ferait un vivant ?"

Il n'osait qu'à peine formuler sa question. Il avait peur de briser l'instant, cet instant magiue où les deux êtres sont consentants, où les deux ont envie de se donner à l'autre, pleinement.
Mais il se posait un millier de questions : il n'était pas question de se jeter dansla passion sans en comprendre les conséquences.

Il lui embrassa tendrement le cou.

"Dites-moi si je risque quelque chose, si vous ressentez les choses comme n'importe quelle jeune fille ? J'ai besoin de savoir."

Clémence se sentit sortir soudain de sa reverie. A vrai dire, elle ne s'etait jamais sentie assez en confiance avec un vivant pour lui permettre de telles privautés. Comment aurait-elle sur ce qui allait se passer si elle se retrouver un jour dans cette situation ? Maintenant elle etait bel et bien dans ce cas de figure. Que faire ?

Je... Je n'ai jamais fait cela avant... Je veux dire... En etant dans cet etat...

Elle le regarda dans les yeux d'un air determiné mais aussi avec une pointe d'inquietude. Elle laissa ses bras tomber le long de son corps comme un signe de resignation.

C'est a vous de choisir ce qu'il est bon de faire... Si vous voulez me laisser je comprendrais...

Invité

Il baisa le coin de ses lèvres avec douceur tout en la serrant contre lui.

"Je ne veux pas vous laisser, Clémence. j'en ai très envie mais vous... et moi... Tout cela est si nouveau. Je... je ne sais pas si nous devons. N'allons-nous pas braver la volonté divine en faisant cela ?"

Il baissa la tête, comme résolu à ne pas tenter le diable.

Mais il la releva soudain et saisit ses mains dans les siennes.

"Mais tu n'as qu'un seul mot à dire, Clémence, et je les braverai tous. J'en ai tellement envie."

Sans attendre sa réponse, il posa ses lèvres sur celle de lajeune femme. Sans lui laisser le temps de réagir, il fit franchir cette tendre barrière à salangue et il vintfrôler celle de Clémence.

C'etait si agreable pour elle de se laisser faire ainsi par un homme qui la desirait. Elle n'avait aucune envie d'arreter ce magnifique interlude erotique et toutes les sensations qui en decoulaient. Sa seule crainte etait la dematerialisation mais elle etait si bien qu'elle avait l'impression de vivre encore plus lorsqu'il la touchait. Elle se calla bien contre lui et le laissa faire tout ce qu'il voulait d'elle. La statue de glace qu'elle avait eté, fondait litteralement au contact de ses mains expertes. Elle en avait assez de devoir tout controler, elle avait besoin de cette pause... Terriblement...

Continuez James... Je vous en supplie...

Invité

James se laissa emporter cette fois. Tant pis pour les conséquences.
Il avait toujours été passionné, surtout en amour, et là c'était tellement plus intense qu'avec toutes ses conquêtes précédentes, si dérangeant aussi, qu'il devait cesser de penser.

Sa langue s'enroula sensuellement autour de celle de Clémence tandis que ses mains caressaient son dos et ses bras.

Ses gestes étaient doux, tendres, calmes.

Clémence avait l'air d'être telle une vierge face à son premier amant. Il ne voulait surtout pas la brusquer, surtout pas briser la magie de l'instant.

Doucement, il se recula et la fixa bien dans les yeux.

Il se rendit compte que ses mains tremblaient légèrement alors qu'il les menait sur les épaules de Clémence.
Lentement, il fit glisser les bretelles des épaules, dévoilant une peau blanche.

Clémence sentit son souffle s'accelerer au rythme de ce que les mains de James faisaient sur son corps totalement offert. Elle se laissa submerger telle une poupée de chiffon. Seules les reactions qui la secouait montrer qu'elle n'en etait pas une. Sa peau fremissait, ses seins commencaient a pointer au travers du tissu de sa robe, une douce chaleur venait poindre au creux de ses cuisses, qu'elle resserrait comme pour les retenir.

Invité

James termina d'abaisser le tissu des épaules, les dévoilant totalement.

Il embrassa le cou de Clémence, ses épaules tandis que ses mains continuaient d'abaisser le tissu.

La décolleté de la jeune femme apparaissait de plus en plus. Le tissu s'arrêtait quasiment aux tétons désormais.
Si James tirait encore un peu plus, il allait dévoiler l'intgralité de cette poitrine qui paraissait si belle.
Mais il patienta, embrassant chaque parcelle de peau avant d'aller plus loin.

C'etait si bon de se sentir enfin desirer... Par un bel homme par dessus le marché ! Clémence ne savait ou donner de la tete. Ses sens etaient en ebullition et une contradiction s'offrit a elle. Devait-elle le laisser aller jusqu'au bout ? S'abaisser et s'offrir a lui ? C'etait le genre d'homme a briser des coeurs et a se moquer de ce qu'une femme pouvait ressentir. Cependant Clémence n'arrivait pas a se detacher de lui. Leur etreinte etait intense et semblait ne jamais vouloir se rompre. Que faire ? En attendant de trouver la reponse a sa question elle le laissait avancer dans son exploration, ne sachant que faire d'autre. Dieu allait-il la punir pour s'adonner a cet amour monstrueux ? Etait la nouvelle Myrrha qui etait amoureuse de son pere ? Ou le nouveau Pygmalion qui etait tombé amoureuse de sa statue de marbre ? Tout cela lui brouillait l'esprit. Il ne lui arriverait rien. Il etait la. Mais pour combien de temps ?

Invité

Clémence réagissait si peu qu'il doutait de lui faire de l'effet. Mais ce n'était pas la première femme avec qui il allait coucher, et certains signes démentaient son absence de mouvement.

Néanmoins, il hésitait.

Etait-ce vraiment ce qu'elle attendait ? Le testait-elle ?

Il eut soudain un frisson à cette pensée.

Et si elle jouait avec lui ? Et si elle testait sa volonté ou encore sa vertu ?

Il redressa le visage, abandonnant ses baisers.

"Clémence, êtes-vous sincère avec moi ? Jouez-vous avec mes émotions ?"

Son visage arborait une réelle inquiétude.

Elle avait les yeux a demi fermé. Des qu'elle eut compris la portée de ses mots, elle sorti de sa reverie.

Je... Je suis sincere James. Je ne joue pas. Je... J'ai des difficultés à dicerner le bien du mal... J'ai peur que cela nous consumme. Autant vous que moi. J'ai... J'ai peur James. J'ai si peur de toutes ces malédictions, ces coup du sort, cette passion qui nous devore. Je vous en prie, ne me laissez pas. J'hesite a aller plus loin mais je souhaite tout de meme votre presence. Ne me refusez pas le peu de reconfort que je puisse trouver.

Invité

James resta un instant sans rien dire.

Puis, comme prenant une décision, il lui sourit.

"Venez."

Doucement, il la prit par la main et alla s'assoire avec elle sur le lit.
Il s'installa à ses côtés, sa main dans les siennes, lui caressant délicatement la peau.

"Nous ne sommes pas obligés d'aller au-delà de ce que nous ressentons pour l'instant.
Je brûle de vous coucher sur ce lit et de me fondre en vous, mais cela peut attendre.
Apprenons à nous connaître davantage. Etes-vous d'accord ?"

Clémence rougit legerement. Cela faisait des siecles qu'elle ne l'avait pas fait. Elle le regarda dans les yeux puis se tourna pour mettre sa tete sur son epaule. Elle avait tellement besoin de chaleur et de reconfort. Son etat de fantome lui pese depuis bien trop longtemps pour etre supportable, encore plus quand on est seul comme elle.

Oui, je peux qu'etre d'accord. Je vous en prie, laissez moi profiter de votre chaleur.

Invité

"Bien entendu."

Il ne pensait pas que cela soit si grave que ça, de se laisser toucher par un fantôme.

Doucement, il posa son bras autour des épaules de Clémence et la serra contre lui.
Il écouta son souffle régulier et sentit le sien à l'unisson.
Piur un peu, il aurait pu entendre son coeur.

Tout doucement, son excitation diminua et il apprécia d'être juste là, contre elle, sans bouger, à respirer l'odeur de sa cheveulure, sentir sa tête au creux de son épaule, la chaleur de son corps contre le sien.

C'était... plaisant.

Clémence se laissa doucement glisser dans ce plaisir ephemere qu'etait la chaleur des bras d'un homme. Elle n'avait connu que son mari. Les precedents hommes qu'elles avaient rencontrés n'avaient ete que des amourettes passageres qu'elle n'avait fait qu'embrasser. Maintenant elle avait l'impression d'etre ecoutée, comprise, et il lui avait fallu mourir pour connaitre ca ! La vie etait bien etrange parfois. Enfin, elle ne s'en plaignait pas. Il etait si doux, si gentil, alors qu'avant leurs rapports etaient beaucoup plus conflictuels. Elle ne regrettait pas d'avoir refrener ces elans d'orgueil pour laisser voir un peu d'elle-meme.

Invité

James la laissa là, la serrant tendrement contre lui.

Il écoutait le silence de la nuit, sentant la fatigue le reprendre doucement. Mais il s'en moquait, il se sentait bien à cet instant, calme, serein, comme si toute sa vie l'avait amené à cette unique rencontre.

Soudain, une idée terrible lui traversa l'esprit.

Il la tourna et la retourna dans sa tête jusqu'à en trovuer toutes les implications.

Il ferma les yeux, résolu en n'en rien dire à Clémence.

A la place, il se pencha un peu vers elle et baisa ses cheveux.

Clémence resta un long moment blottit dans ses bras. La sensation etait si agreable et plaisante qu'elle ne voulait pas s'arracher a lui avant d'en avoir pleinement profiter. Mais elle se rendit bien vite compte qu'il faudrait qu'elle se separe de lui a un moment ou un autre. Ce moment etait venu.

Je crois que je devrait partir maintenant James. Il est temps maintenant que nous nous separions. Qu'en pensez-vous ?

Invité

Sans rien dire, il se dégagea doucement, le regard empli de tristesse.

Toujours sans un mot, il fixa son doux visage puis lui baisa tendrement les lèvres.

"Quand vous reverrai-je Clémence ? Vous me manquez déjà ?"

Je ne sais pas. Mais je reviendrais, je peux vous en assurer. Je ne pourrais resister a mon desir intempestif de votre presence.

Elle lui caressa la joue tout en plongeant son regard dans le sien. Il etait si agreable d'avoir une personne avec qui faire toutes ces choses si belles.

Je reviendrais je vous le promet. Je ne pourrais pas m'en empecher. Mais je ne saurais dire quand.

Elle le lacha avant de desirer aller plus loin que les caresses. Elle s'ecarta et alla vers la porte de la chambre. Elle se retourna avant de la traverser pour le regarder une nouvelle fois dans les yeux et lui dire :

Je reviendrais.

Puis elle traversa le mur et s'en alla.

» Bonne Nuit Louisa